Entre 2015 et 2020, Blandine Barthélemy parcourt le monde en pédicycle (trottinette sportive) : 60 000 km d’itinérance solitaire et des années de pérégrination sauvage comme manière empirique d’enquêter sur “la vie bonne”. C’est au cours d’une odyssée physique et humaniste mêlant déconditionnement du mode de vie sédentaire moderne, ascétisme vagabond et récits d’aventure que se livre l’essentiel des leçons sur la liberté.
Le retour en Normandie pour faire racine, la maturation des enseignements de l’aventure en vue de l’écriture et du partage de son expérience, l’apprentissage d’une nouvelle sédendarité tendant à la suffisance alimentaire grâce au jardin au permaculture et au geste simple, sont la continuation de sa quête éthique.
En juin 2020, elle crée l’association le val des possibles avec Céline Duval.
Professeure à l’école supérieur d’art et médias de Caen-Cherbourg – esam
De 1998 à 2018, à partir des images qu’elle sélectionne, documentation céline duval met en place un univers iconographique. Entre autres choses, il y est question de temps suspendu, d’érotisme, de pesanteur et de moments de grâce. En fait, de nos corps sous l’emprise de leur propre photographie.
Après 20 années de créations éditoriales, l’auteure se déleste de son fonds d’images, pour passer au jardin. De l’enregistrement du passé aux métamorphoses du vivant, de la photographie à la photosynthèse il n’y a qu’un pas.
En 2020, avec Blandine Barthélemy, elles créent l’association LE VAL DES POSSIBLES, pour pousser plus loin un art de l’existence qui s’inscrit sciemment dans une écologie globale du vivant et réinventer le partage substantiel des cultures.